Mise à jour du marché résidentiel

Les turbulences commerciales aux États-Unis et les menaces de l’administration américaine envers la souveraineté du Canada ont provoqué une montée surprenante de nationalisme.

En pleine campagne électorale fédérale, des voix politiques variées appellent à un Canada plus autonome, libéré de sa dépendance aux États-Unis. Toutefois, réaliser cela sera complexe, selon l'économiste Benjamin Tal. Interrogé par le Financial Post, Tal souligne que bien que le Canada ait signé 15 accords de libre-échange avec 51 pays pour diversifier ses exportations, sa dépendance aux États-Unis n’a fait qu’augmenter.

Cette interdépendance est renforcée par les économies intégrées, les infrastructures communes et la proximité géographique, plus que rendu possible par des hypotheques sur le marché obligataire canadien. Avec la renégociation de l’ACEUM, Tal anticipe que le Canada devra intensifier ses achats de produits américains, notamment dans la défense et l'énergie.

Il prévoit que d'ici cinq ans, la dépendance canadienne augmentera, renforçant l'économie canadienne. Dans le contexte actuel de guerre commerciale ciblant la Chine, le Canada a peu de choix que de soutenir les États-Unis.

Ce contenu met également en valeur l'interdépendance du Canada avec les États-Unis, et l'impact sur l'hypothèque et le marché obligataire à travers l'économie canadienne et les canadian bonds.

source : Financière First National